Délégué départemental RN, Brice Bernard livre que son parti était préparé à une dissolution de l’assemblée : «  Les Européennes, il s’agissait de la seule élection nationale à mi-mandat, l’unique possibilité pour les Français de s’exprimer dans les urnes. De dire stop à la politique du 49.3, du passage en force, d’un exécutif qui n’écoute rien ni personne et nous conduit droit dans le mur » Il s’étonne davantage du timing : « Je suis plus surpris par l’agenda car entre les problèmes de sécurité sur le territoire et les grands événements sportifs, l’organisation en trois semaines des campagnes comme des scrutins va être tendue pour tous. Il aurait été plus judicieux de programmer les législatives à la rentrée de septembre. De plus, cela risque de museler les plus petits partis qui n’auront pas le temps de se mobiliser et de favoriser les alliances contre nature, notamment à gauche. Mais, les décisions prises à l’emporte-pièce, c’est typique du Macronisme ».

Pour Brice Bernard, pas de problème pour présenter des candidatures, « ancrées dans le territoire ». Il cite notamment Marie Dauchy en Maurienne ou l’Uginoise Pauline Bresse pour la Tarentaise. Et à propos des chances de victoire, il admet : « Rome ne s’est pas faite en un jour, je préfère rester très humble car nous n’évoluons pas sur une terre promise au RN. Nous continuerons comme nous l’avons toujours fait, à fréquenter le terrain. Mais je suis confiant dans le choix des électeurs : soit continuer avec des députés qui n’ont pas su empêcher les entreprises de partir, soit voter pour le RN et plébisciter d’autres solutions ».