Avec l’arrivée du printemps, les jonquilles sauvages éclosent dans les prairies, alpages et sous-bois, annonçant le retour des beaux jours. Premières à fleurir, elles profitent de la lumière avant que les arbres ne les plongent dans l’ombre, une adaptation qui leur permet de se développer sans concurrence.

Ces fleurs jouent un rôle essentiel dans l’équilibre naturel. Elles peuvent vivre plusieurs dizaines d’années et se multiplient de deux façons : par pollinisation et par division des bulbes souterrains. La présence de parterres de jonquilles est ainsi un signe de bonne préservation de leur environnement.

Une cueillette réglementée pour préserver l’espèce

Afin de protéger ces fleurs emblématiques, la cueillette est réglementée et doit rester raisonnée. Seul le ramassage des tiges en fleur est autorisé, dans une limite définie par l’arrêté préfectoral DDT/SEEF n°2021/496.

À retenir :

- Cueillir en petite quantité pour permettre leur renouvellement.

- Couper les tiges sans arracher les bulbes, indispensables à la survie de la plante.

- L’arrachage des bulbes est strictement interdit, sous peine d’une amende pouvant aller jusqu’à 750 euros.

Chaque geste compte pour préserver ces fleurs et leur permettre de refleurir année après année. Profitez-en avec respect pour que chacun puisse continuer à admirer ces premières couleurs du printemps.