Crédit photo : Nils Paillard
Le 04/01/2023 à 14:30
Savoie Les Frères Ladevant, en route pour la Coupe du monde de cascade de glace
Louna et Tristan Ladevant, les frères inséparables des cascades et tours de glace, renouent avec le circuit de la Coupe du monde de cascade sur glace les 3 derniers week-ends de janvier. Première étape, CheongSong en Corée, puis Champagny-en-Vanoise en France, et enfin Saas-Fee en Suisse.
Une compétition givrée
Familiers des circuits internationaux d'escalade de glace, les frères Ladevant s’étaient déjà fait remarquer en janvier 2022 lorsque Louna avait remporté les Championnats du Monde, son frère Tristan quant à lui montait aussi sur le podium (3e). Depuis, Louna et Tristan, âgés de 21 et 24 ans, trônent au sommet de cette discipline givrée et confidentielle, de « haute volée » qui défie les lois de la gravité et du chronomètre ! Du 13 au 15 janvier, les frères Ladevant s’envoleront pour la Corée. Puis, c’est sur la célèbre tour de glace de Champagny-en-Vanoise, une des deux « structures artificielles » de cascade de glace en France (l’autre se situe à Freissinières, dans les Hautes-Alpes) et l’unique étape française récurrente de la Coupe du monde qu’ils auront rendez-vous les 20 et 21 janvier. Ils y disputeront 2 épreuves : l'une de « vitesse » qui représente un sprint vertical sur la glace et l’autre de « difficulté » sur une voie mixte en dry tooling et englacée, annoncée comme la plus difficile du monde.
Enfin, ils seront attendus en Suisse, à Saas-Fee les 27 et 28 janvier, dans le très original parking en colimaçon de 10 étages de la station, offrant au public un décor grandiose.
La cascade de glace, c’est quoi ?
Apparue dans les années 1970, la cascade de glace est une discipline qui consiste à grimper le long de formations glaciaires à l'aide de piolets et crampons en s'assurant par la mise en place de broches à glace. Ainsi, il y a à l’origine de cette discipline, les cascades de glace naturelles. Mais depuis une vingtaine d’années, l’art qui consiste à les gravir s’est développé en allant « gratter » sur le rocher, notamment à l’occasion d’une « section » dépourvue de glace reliant deux « sections » en glace. On évolue du coup en alternant glace et rocher, celui-ci étant bien entendu gravi en conservant piolet et crampons. Une nouvelle discipline était née : le « dry tooling », c’est-à-dire l’escalade de glace « sèche » ou encore l’escalade sur rocher en utilisant les outils nécessaires à la glace.